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« Je regardais d’autres toiles, mais la barbe verte du maître provoquait un tel étonnement, un tel ravissement que je restais hypnotisé », en parlant d'Hodler.

Bio

Charles-Michel Vogt, né à Fribourg en 1951, arrive à Genève à l’âge de trois ans. Il conserve nombre de souvenirs de sa très petite enfance, notamment qu’il aimait découper, avec grand soin, « les dames des magazines de mode » qu’une tante richissime de Territet envoyait à la famille extrêmement modeste. Il aime à penser que cette première exploration des formes pourrait constituer le terreau de sa passion pour l’art. Très vite l’école l’ennuie, et il trouve refuge dans les musées notamment celui d’Art et d’Histoire, où les autoportraits de Ferdinand Hodler le fascinent : « Je regardais d’autres toiles, mais la barbe verte du maître provoquait un tel étonnement, un tel ravissement que je restais hypnotisé ».

 

Un peintre suisse

Depuis plus d’un demi-siècle, Charles-Michel Vogt capte l’âme discrète, mais profonde de l’Helvétie. Ses paysages lumineux, ses scènes alpestres, ses arbres et ses compositions empreintes de silence rendent hommage à une Suisse authentique, paisible et enracinée dans ses traditions. Ses œuvres, souvent marquées par une attention minutieuse aux atmosphères naturelles et à la lumière, semblent s’adresser directement à ceux qui connaissent les vallées encaissées, les lacs miroitants et la rigueur tranquille des montagnes, tout en invitant ceux de passage à leur découverte.

 

Un regard photographique

Passionné par les jeux de lumières, Charles-Michel Vogt a aussi exploré la photographie, et possède un fonds d’archives personnelles conséquent, notamment des images du Proche-Orient prises lors de ses voyages. À l’Espace Nouveau Vallon, l’artiste exposera aussi des clichés récents aux coloris ocres et aux ombres évocatrices des peintures préhistoriques exceptionnelles de la grotte de Lascaux qui l’ont toujours envoûté.

Lorsque Charles-Michel Vogt était enfant, il aimait follement ramasser de petites pierres blanches au bord de l’Arve. Rentré chez lui, il se précipitait à la cave pour les frotter les unes contre les autres. Les étincelles produites le ravissaient tout autant que l’odeur dégagée par le frottement. Aujourd’hui encore, ces étincelles illuminent les yeux de ce peintre accueillant et chaleureux, dont l’âme d’enfant est restée intacte. Aujourd’hui encore, son plus grand plaisir est de discuter avec ses pinceaux, d’écouter leur bruissement sur la toile pendant que couleurs et formes se révèlent à son regard. Sans aucun doute, un grand peintre à ne pas manquer !

par Natacha de Santignac

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